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Pays : | France |
Catégorie : | France Poste |
Année : | 2023 |
N° Yvert : | FR-PO5661 |
Cotation : | 2,50 € |
Référence : | FR-PO5661 ** |
Qualité : | **
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Disponibilité : | En stock (Plus que 3 produit(s) disponible(s) !) |
France Poste Catacombes de Paris 2023 - 1.16€ multicolore provenant de feuilles
- tirage de 702 000 exemplaires
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Timbres de France catégorie France Poste année 2023, n°.... du catalogue Yvert et Tellier (en attente de numérotation). Timbre Catacombes de Paris 2023 - 1.16€ multicolore provenant de feuilles.
- tirage de 702 000 exemplaires
Elles sont un objet de fascination et de légendes dans lesquelles le souterrain rejoint l’inconscient et bâtit une mythologie plurielle, changeante, mêlée d’histoires, de noms murmurés, de faits réels et imaginaires auxquels la littérature, les films et, plus récemment, les posts sur les réseaux sociaux ont continué de donner vie. Leur histoire plonge ses racines dans les particularités géologiques d’un soussol parisien riche en dépôts sédimentaires utilisés pendant des siècles à la construction des bâtiments et monuments de la capitale. Mais cette histoire prend forme surtout à la fin du XVIIIe siècle sous la poussée de deux problèmes concomitants : l’effondrement répété de galeries souterraines qui menace les habitations de la capitale et conduit en 1777 à la création de l’Inspection générale des carrières (IGC), et le surpeuplement des cimetières communaux que des siècles d’usage ont remplis jusqu’au trop-plein. À tel point qu’en 1780 le mur d’une cave attenant au grand cimetière des Innocents, près de nos Halles contemporaines, s’effondre et laisse se déverser des monceaux de cadavres et d’ossements. Décision est alors prise de transférer ces restes humains dans les galeries d’anciennes carrières spécialement aménagées sous la plaine de Montrouge, en dehors des murs de la ville d’alors et près de l’actuelle place Denfert-Rochereau. À partir de 1785, plusieurs campagnes de transfert d’ossements des cimetières municipaux sont organisées dans les souterrains auxquels on donne le nom évocateur de « catacombes », en référence aux catacombes de Rome. Les ossements de plus de six millions de Parisiens sont ainsi déplacés, parmi lesquels ceux de Rabelais, La Fontaine, Molière, Mansart, Lully, Robespierre, Danton ou encore Lavoisier. À partir de 1809, le second Inspecteur général des carrières, Louis-Étienne Héricart de Thury, ouvre les lieux au public et aménage les galeries en faisant alterner les alignements d’ossements avec des éléments d’architecture antique et de décoration funéraire. Des piliers doriques, autels et inscriptions littéraires jalonnent ainsi le parcours du plus grand ossuaire souterrain du monde qui attire rapidement un public captivé par le décor romantico-macabre. Nadar, Balzac, Dumas et bien d’autres artistes s’emparent alors du mythe, entretenant parfois la confusion avec l’immense réseau de galeries dont les catacombes ne sont en fait qu’une infime partie. Et le succès ne se dément pas. Les Catacombes de Paris, auxquelles on accède par l’un des deux pavillons construits par Claude-Nicolas Ledoux en 1787, accueillent aujourd’hui près de 600 000 visiteurs par an. Elles font partie du réseau Paris Musées qui regroupe les 14 musées et sites de la Ville de Paris.